L’équipe de la Vaudoise a commencé par utiliser des machines virtuelles (VM) pour ajouter des microservices à ses systèmes. Les VM ont fonctionné pour certaines applications, mais l’équipe s’est rapidement heurtée à des limitations.
« Sur les VM, les microservices sont en concurrence pour les ressources », explique Patrick Monbaron. « Un problème avec un microservice affecte les autres. Pouvoir construire et héberger des microservices sur une plateforme réellement adaptée a été d’une grande aide pour les développeurs. »
L’équipe de la Vaudoise a donc commencé à explorer les conteneurs. En 2019, ils ont intégré leurs systèmes sur site à ce qui était à l’époque Docker Enterprise, aujourd’hui Mirantis Kubernetes Engine.
« Avec les conteneurs, nous avons une isolation garantie des charges de travail », explique Patrick Monbaron. « Nous pouvons affecter des ressources à chaque charge de travail. Même si l’une de ces ressources tombe en panne, les autres restent opérationnelles. C’est ce qui a changé la donne pour les développeurs. Ils peuvent se concentrer sur chaque charge de travail et savoir qu’elle n’affectera pas les autres. C’est un avantage en termes de stabilité. Le délai de mise à disposition est plus rapide. Nous provisionnons des configurations et non des VMs. »
Selon Nicolas Herzog, ingénieur système, la transformation est impressionnante. « À l’époque, nous devions fournir un serveur à haute disponibilité pour chaque application, y compris pour chaque environnement. Il nous fallait des jours. La situation a totalement changé. Un seul environnement prend une demi-journée. Quelques heures. Nous sommes passés de quelques jours à quelques heures. »
Une courbe d’apprentissage simple
Pouvoir bénéficier d’un support d’entreprise était important pour l’équipe de la Vaudoise. C’est pourquoi ils ont déployé des conteneurs sur Mirantis Kubernetes Engine. « Nous bénéficions d’une assistance assez rapide », estime Laurent Demierre, ingénieur système, « même pour les demandes peu prioritaires »
Mais la fonctionnalité de double orchestration de Mirantis Kubernetes Engine (MKE) est tout aussi importante que cette assistance. Elle leur permet d’orchestrer les conteneurs à la fois via Swarm et via Kubernetes.
« Nous avons commencé avec Swarm pour simplifier la courbe d’apprentissage », explique Patrick Monbaron. « Swarm nous a permis une prise en main rapide, sans toute la complexité de Kubernetes. C’était important. Nous avons maintenant des développeurs compétents en Kubernetes et nous sommes ravis de construire Kubernetes sur site avec MKE. C’est notre objectif pour cette année : tirer parti de Kubernetes. »
Pour l’avenir, l’équipe de la Vaudoise prévoit de développer des services cloud et SaaS et compte pour cela utiliser un cloud hybride. « Bien sûr, nous continuerons à héberger des données dans notre centre de données », déclare Patrick Monbaron. « Nous ne pourrons pas faire migrer nos données historiques dans le cloud. Sur site, nous continuerons à utiliser Swarm et Kubernetes. »